Marine Le Pen a été convoquée pour une expertise psychiatrique par le parquet de Nanterre dans le cadre de sa mise en examen après la diffusion de photos de Daech. La patronne du Rassemblement national a annoncé qu'elle refusait cet examen, qui fait pourtant partie de la procédure classique en cas d'apologie du terrorisme.
"C’est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur", a twitté ce jeudi matin Marine Le Pen au sujet de sa convocation à une expertise psychiatrique par le parquet de Nanterre. La dirigeante du nouveau Rassemblement national a immédiatement indiqué qu'elle ne s'y rendrait pas.
C'est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur. MLP pic.twitter.com/WCX6WBCgi4
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 20 septembre 2018
Marine Le Pen a été mise en examen pour "diffusion de message violent, pornographique ou contraire à la dignité", un délit passible de trois ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. En décembre 2015, elle avait diffusé des photos de propagande de Daech sur son compte Twitter.
Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de #Daech par tweets, la « justice » me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 20 septembre 2018
C'est dans le cadre de cette mise en examen qu'elle était convoquée. L’experte chargée de cet examen psychiatrique est sensée notamment vérifier si Marine Le Pen était ou non "atteinte d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement" lorsqu’elle a posté les photos de victimes de l’organisation djihadiste. Cette demande d’expertise médicale est systématique dans une procédure de ce type, en l’espèce pour diffusion de message violent sur Internet, "en vertu de l’article 706-47-1 du code de procédure pénale", rappelle le parquet de Nanterre au Parisien. [Avec Leparisien.fr et Franceinfo.fr]
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