La pénalisation des cheffes de clinique en médecine générale du fait de leur grossesse devrait enfin prendre fin. Une conseillère de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation vient d'assurer la Syndicat national des enseignants en médecine générale (SNEMG) que cet "anachronisme" allait prendre fin.
A l'heure actuelle, les textes réglementaires n'envisagent pas la grossesse durant le clinicat de médecine générale, à la différence des collègues hospitalières, rappelle le SNEMG dans un communiqué. Pour ces dernières, en cas de grossesse, les textes prévoient la validation du clinicat par la mise en place d'un poste en surnombre. Rien de cela pour les CCU-MG, qui, dans certaines facultés, se voient invalider leur clinicat, sans proposition d'un poste en surnombre. Ceci, alors que les textes ne prévoient pas l'invalidation du clinicat en cas de grossesse. "Les administrations se comportent d'une façon absolument inimaginable à l'heure de la nécessaire égalité de traitement entre femmes et hommes", grince le syndicat. Cette injustice devrait disparaître car le ministère de l'Enseignement supérieur, saisi à plusieurs reprises par le SNEMG sur ce problème, vient de faire savoir par la voix d'une conseillère, que le ministère allait combler ce vide juridique "responsable d'une régression ahurissante du droit des femmes". En attendant la publication des textes, que le SNEMG espère "sans délai", il exige des quelques administrations facultaires concernées "qu'elles reviennent immédiatement sur les décisions contraires au droit des femmes qui ont été appliquées".
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