Le nombre de pharmaciens est quasi stable et les moins de 33 ans sont désormais majoritaires, a annoncé jeudi l'Ordre qui se réjouit du "renouvellement" de la profession, même si les fermetures "régulières" d'officines se poursuivent. Plus de 1000 d'entre elles ont disparu, en dix ans.
Au 1er janvier 2017, 74.441 pharmaciens étaient inscrits à l'Ordre, soit 313 de moins (-0,42%) que l'année précédente, selon le rapport démographique annuel du CNOP. Si l'âge moyen se stabilise à 46,7 ans, la tranche d'âge des moins de 33 ans est devenue la plus importante (15,7% des inscrits), alors que celle des 43-57 ans prédominait ces dix dernières années. Toutefois, sous l'effet du recul de l'âge de départ en retraite, les pharmaciens âgés de 58 à 67 ans sont de plus en plus nombreux. Par ailleurs, le nombre de pharmaciens français ayant obtenu leur diplôme à l'étranger continue d'augmenter, atteignant près de 700. En majorité, ils ont décroché leur examen en Europe (59,5%) ou en Afrique du Nord (20,7%). Parmi les 2.289 nouvelles inscriptions à l'Ordre, 66% sont des pharmaciens d'officine, 14% des hospitaliers et 10% travaillent dans l'industrie. Les biologistes médicaux représentent 7% des néo-inscrits. Si la majeure partie des professionnels exercent dans une officine (70% environ), le nombre de titulaires baisse légèrement en 2016 (-1%), tout comme les pharmaciens biologistes qui voient leurs effectifs se réduire (-1,6%). Ils sont en revanche légèrement plus nombreux dans l'industrie (+2,3% inscrits) et les établissements de santé (+1,3%). En termes de répartition des officines sur le territoire, on en recense en moyenne 33 pour 100.000 habitants. Selon l'Ordre, 188 pharmacies ont fermé en 2016 : 45% d'entre elles en raison de restructurations volontaires (regroupements...), le reste pour des causes économiques et financières. En dix ans, un peu plus d'un millier d'officines ont disparu, on en compte désormais 21.403. [Avec l'AFP]
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