Cette mesure était nécessaire, selon la SFCPCV, en raison de la très faible couverture vaccinale en France, loin derrière de nombreux pays européens. "La France a rejoint ainsi la longue liste des pays (plus d’une centaine dans le monde) ayant opté pour un programme de vaccination en milieu scolaire", souligne la société savante, dans un communiqué publié à l’occasion de la récente semaine européenne de prévention du cancer du col utérin, fin janvier.
Il n’existe à ce jour aucun bilan officiel, cependant, la SFCPCV rapporte quelques résultats régionaux. Ainsi, selon l’ARS pour la région du Grand-Est, si l’on considère le nombre de collégiens ayant réellement eu une première injection, les taux ont varié de 6% (pour le Haut Rhin) à 20% (pour la Marne, la Haute Marne) voire 25% (pour la Meuse).
La société reste persuadée du bien-fondé de cette mesure dans les collèges. "Le principal frein identifié à la vaccination anti-HPV est la difficulté d’atteindre la population cible des 11-14 ans qui ne vont plus chez le pédiatre et vont rarement consulter un médecin généraliste. Proposer cette vaccination en milieu scolaire est un excellent moyen d’offrir cette chance à nos plus jeunes tel que cela a déjà été fait avec efficacité dans de nombreux autres pays". Pour améliorer la participation, il apparait nécessaire de renforcer l’information par des campagnes radio, internet, dans la presse nationale et régionale, des affiches et flyers d’information adaptés à l’âge de la cible, et en utilisant des groupes de professionnels de santé ambassadeurs. "L’enjeu vise à faire de cette première campagne une réussite qui pourra être proposée pour les prochaines années", conclut la SFCPCV.
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