Dispositifs uro-gynécologiques : le CNGOF appelle à un plan national pour limiter les complications

20/11/2023 Par Marielle Ammouche
Gynécologie-Obstétrique
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) alerte une nouvelle fois sur les risques associés aux dispositifs médicaux uro-gynécologiques implantés chez les femmes présentant une incontinence, une descente d’organes ou des séquelles de leur accouchement, et appelle à un plan national.
 

Il s’agit d’un phénomène fréquent puisque touchant plus d’une femme sur cinq, pouvant entrainer des handicaps très sévères. Et « plus de la moitié d'entre elles nécessiteront une prise en charge chirurgicale, souvent mais pas toujours, avec mise en place d’un dispositif médical », précise le CNGOG. Or, ces dispositifs implantés sont pourvoyeurs d’effets indésirables rares, mais potentiellement « extrêmement lourds », le CNGOF rapportant des témoignages bouleversants. Dans ce contexte, les spécialistes appellent à « un plan national de prise en charge des troubles périnéaux incluant les prolapsus, les incontinences et les séquelles des accouchements ». L’ensemble des professionnels concernés devraient pouvoir y participer : professionnels de santé impliqués, autorités de tutelle, associations de patientes, sociétés savantes, académies de médecine et de chirurgie. L’objectif est de mieux gérer les complications sévères, en particulier douloureuses, au moyen d’une prise en charge rapide et multidisciplinaire dans des centres dédiés ; et d’améliorer la formation des professionnels sur ce sujet. La prévention de ces complications doit aussi être renforcée, via une discussion pluridisciplinaire lors de l’utilisation des dispositifs médicaux, et la tenue d’un registre national des patientes opérées et de leurs éventuelles complications. Enfin les alternatives à ces dispositifs doivent être « développées, remboursées et mieux évaluées dans le cadre de programmes de recherche renforcés (par exemple les injections péri-urétrales, non remboursées) » souligne le CNGOF.

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

10 débatteurs en ligne10 en ligne
Photo de profil de Dominique Bourgeois Devaud
39 points
Masseurs Kinésithérapeutes
il y a 1 an
Et il faut souligner l'importance de la rééducation périnéale en préalable à l'intervention chirurgicale. Cela peut permettre de l'éviter.
 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6