En effet, des cas de complications infectieuses ont été signalés aux services de pharmacovigilance, parfois mortels, chez des adultes et des enfants. « L'ibuprofène et le kétoprofène peuvent masquer les symptômes comme la fièvre ou la douleur et donc conduire à un retard de diagnostic et de prise en charge du patient. Cela peut avoir pour conséquence un risque de complications graves de l'infection » explique l‘ANSM. L’agence rappel donc la nécessité d’utiliser en priorité le paracétamol en cas de douleur ou fièvre « notamment dans un contexte d'infection courante ». En outre, il est important de prescrire le médicament sur la durée la plus courte possible (3 jours si fièvre, 5 jours si douleurs), à la posologie la plus faible, et d’éviter les AINS en cas de varicelle.
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