Afin de déterminer si la ménopause s’accompagne du développement d’une obésité centrale, une équipe américaine a effectué une analyse longitudinale des données de l’étude de la santé des femmes, Study of Women’s Health Across the Nation, s’étendant entre 1996 et 2013, avec un suivi médian de 11.8 années. 380 femmes ayant des mesures de composition corporelle régionale par DEXA, d’âge moyen 45.7 années ont été suivies de manière régulière. La graisse androïde a augmenté de 1.21 % par an au cours de la préménopause et de 5.54 % par an au moment de la ménopause (p < 0.05). La graisse viscérale et gynoïde a commencé à augmenter au moment de la ménopause avec une variation annuelle de 6.24 % pour la graisse viscérale et de 2.03 % pour la graisse gynoïde (p < 0.05). Après la ménopause, les trajectoires ont ensuite décéléré à 1.47 %/an pour la graisse viscérale, 0.90 %/an pour la graisse androïde et -0.87 % pour la graisse gynoïde (p < 0.05). Le tour de taille a augmenté au cours de la préménopause (0.55 %/ an), au moment de la ménopause (0.96 %/ an) et après la ménopause (0.55 %/an ; p < 0.05). Le tour de hanche a augmenté au cours de la préménopause (0.20 %/an) et au moment de la ménopause (0.35 %/an ; p < 0.05) puis a décéléré à 0 après la ménopause. Les trajectoires étaient un peu différentes en fonction des ethnies. En conclusion la ménopause est donc associée au développement d’une adiposité centrale. Le tour de taille et le tour de hanche sont moins sensibles aux variations de la distribution de la graisse analysée par DEXA.
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