Manque de médecins, urgences saturées, équipements vétustes… le département de Seine-Saint-Denis souffre de fortes inégalités d'accès aux soins. Voici les principales mesures proposées par le Gouvernement pour améliorer la situation. Aide à l'installation Dans ce département, le nombre de médecins est 30 % inférieur à la moyenne francilienne. Selon les données de l'ARS, 37 des 40 communes du territoire manquaient de médecins en 2018, contre 22 en 2015. Pour enrayer ce phénomène, le Gouvernement entend verser une aide à l'installation aux médecins. Il prendra ainsi en charge 100 % de leur investissement. Une mesure qui fait écho à l'attribution d'une prime de 10 000 euros aux fonctionnaires à condition qu'ils restent au moins cinq ans en poste. Doublement du nombre de maîtres de stage Afin de fidéliser les jeunes médecins qui arrivent sur le territoire, Edouard Philippe souhaite également doubler le nombre de maîtres de stage d'internes de médecine générale, 213 agréés pour l'année universitaire 2019-2020. Modernisation des urgences et des services hospitaliers Comme le 93 manque considérablement de médecins, les malades ont souvent tendance à se rendre directement aux services des urgences qui se retrouvent surchargés. L'État souhaite alors améliorer les conditions d'accueil des patients avec un plan de rénovation des urgences de Montreuil, Montfermeil et d'Aulnay. Le Gouvernement assure également s'être engagé à moderniser celles de Saint-Denis. Ces efforts seront combinés à l'installation de six équipements lourds supplémentaires sur l'ensemble du réseau hospitalier départemental d'ici 2021 : trois tomographes par émission de positons, un scanner et deux IRM.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus