Valletoux

"Les cliniques auront tout le loisir de montrer qu’elles participent pleinement à la permanence des soins", tacle Valletoux

Dans un entretien accordé au Figaro, le ministre délégué chargé de la Santé défend le choix tarifaire du Gouvernement, qui octroie une hausse de tarifs de 0.3% au secteur privé contre 4.3% pour l'hôpital public. Face à la grogne des cliniques, Frédéric Valletoux dénonce "un discours caricatural".

23/04/2024 Par Aveline Marques
Cliniques Permanence des soins
Valletoux

Alors qu'une grève, soutenue par les spécialistes, est annoncée les 3, 4 et 5 juin prochains dans les cliniques et hôpitaux privés contre la campagne tarifaire 2024, le ministre délégué chargé de la Santé persiste et signe, dans Le Figaro : "il n’y a pas d’ostracisme vis-à-vis du privé", les tarifs ont été décidés de façon "équitable". " Ces pourcentages ne sont pas décidés selon le bon vouloir du Gouvernement", affirme Frédéric Valletoux, mais "fixés selon des critères précis" : le volume d'activité attendu (+2.5%, pour tous), le mécanisme de garantie des recettes en vigueur depuis le Covid… et le "choix politique de privilégier des activités structurellement sous financées" (médecine, pédiatrie, maternité, greffes et soins palliatifs), "qui vont voir leur tarif augmenter cette année sous forme de rattrapage, aussi bien dans le privé que dans le public". 
Il n'y aucun "ostracisme", "aucun mauvais traitement à l’encontre des cliniques", défend Frédéric Valletoux qui déplore un discours "caricatural". "La différence entre le + 0,3 % du privé et le + 4,3 % du public trouve son origine dans les revalorisations salariales décidées l’été dernier pour les personnels de l’hôpital public qui travaillent la nuit, qui représentent près de 1 milliard d’euros", justifie-t-il.

"Nous tenons compte du fait que les cliniques ont redémarré plus vite après la crise sanitaire que les hôpitaux qui ont, pour leur part, des lourdeurs administratives, des gammes d’activités plus larges à faire tourner et des contraintes de service public", poursuit-il.  "Nous avons besoins de tous les soignants pour améliorer la prise en charge des Français", assure le ministre. Et de lancer : "Les cliniques auront tout loisir dans les mois qui viennent de montrer qu’elles participent pleinement aux gardes et à la permanence des soins, comme le prévoit désormais la loi" [la loi Valletoux, votée en mars dernier, NDLR].
 

[avec LeFigaro.fr]
 

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

3 débatteurs en ligne3 en ligne
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Débatteur Renommé
Médecins (CNOM)
il y a 8 mois
Je suis inquiet devant des propos temoignant autant de mépris et de présupposés pour les cliniques. Je travaille sur 2 structures un hôpital et une clinique, et je vois les mêmes préjugés au sein d'u
Photo de profil de Avocat  Du Diable
2,3 k points
Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 8 mois
Donc , la nuit , il n'y a pas de personnel dans les cliniques , c'est L'IA qui apporte le bassin . Et le patient dirigé vers le privé pour une fracture du col du fémur faute de chirurgien disponible
Photo de profil de Henri Baspeyre
12,3 k points
Débatteur Passionné
Chirurgie générale
il y a 8 mois
si l'HAS leur donne l'autorisation,et si FV leur donne les moyens de s'équiper çà fait du bien quand FV ne parle pas!
 
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