Une délégation de patients en colère contre la nouvelle formule du Levothyrox a été reçue au ministère de la Santé par la directrice générale adjointe de la Santé.
Tenant des pancartes "Levothyrox, on n'est pas des cobayes", plusieurs dizaines de patients protestant contre la nouvelle formule de ce médicament soignant la thyroïde se sont rassemblés samedi devant le ministère de la Santé, où une délégation a été reçue. "On ne va pas arrêter notre combat", a promis Monia Mestaoui, porte-parole du collectif Facebook "Agir pour le retour de l'ancienne formule Levothyrox" à l'initiative de cette manifestation, qui a rassemblé entre 60 et 80 personnes, en majorité des femmes. Elle a indiqué à l'AFP avoir été reçue avec deux autres personnes par la directrice générale adjointe de la Santé au ministère. "On réclame la remise sur le marché de l'ancienne formule, la clarté totale sur son arrêt, ce qu'il y a réellement dans la nouvelle formule, des rapports de pharmacovigilance lisibles", a-t-elle énuméré. Elle a indiqué qu'elle se soignait désormais avec l'ancienne formule du Levothyrox qu'elle se procure en Tunisie, d'autres malades présents dans le rassemblement affirmant s'approvisionner en Belgique.
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Face à la colère des patients, l'ancienne formule du Levothyrox a fait son retour dans les pharmacies françaises le 2 octobre, mais en quantités limitées. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué jeudi que les malades de la thyroïde disposeraient de "cinq médicaments différents" à partir de la "mi-novembre". La nouvelle formule du Levothyrox, qui a suscité 365 plaintes, a conduit la justice à ouvrir une enquête. Des perquisitions ont eu lieu au siège de Merck à Lyon et au siège de l'ANSM, l'agence du médicament. [Avec AFP]
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