Accusés de conflits d'intérêts sur les implants Essure, les gynécos s'insurgent
Les gynécologues français "l’ont fortement promu, leurs liens financiers avec Bayer étant sans doute pour beaucoup dans leur engouement…", écrit l'UFC Que Choisir dans son numéro de décembre, au sujet des implants Essure. "Ces propos à l’égard des gynécologues sont diffamatoires", réagit le Syngof dans un communiqué diffusé ce vendredi 16 décembre. "Que Choisir n’a pas de doute sur des liens existants entre le laboratoire Bayer et les gynécologues qui ont posé ces implants. Sur quels éléments de preuve s’appuie le magazine ? Le Syngof demande à Que Choisir de fournir les preuves de ce qu’il avance. Accuser sans preuve est diffamatoire", ajoutent les gynécologues.
Le syndicat rappelle qu’avant 2015, les gynécologues n'avaient pas eu connaissance des effets secondaires. La pose d’un implant étant un geste non invasif, sans anesthésie ou sous anesthésie légère, son rapport bénéfices-risques était nettement plus favorable qu'une coelioscopie, qui est la technique la plus utilisée en France pour une stérilisation, souligne le syndicat.
Enfin le Syngof précise que le laboratoire Bayer ne rémunérait pas les gynécologues pour poser ses implants et que la pose d’un implant contraceptif intra tubaire est moins bien rémunérée au praticien qu’une intervention chirurgicale par coelioscopie.
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