"Le temps est venu de résorber quelques-uns de ces angles morts du pouvoir d'achat", a déclaré Edouard Philippe ce mardi devant l'Autorité de la concurrence. Plusieurs mesures concernent la santé. Parmi les actions à mener dans le domaine, il y a la vente facilitée de médicaments sur le net. Pour Édouard Philippe, la France est "allée très loin" dans la mise en place de "règles exigeantes" pour assurer la sécurité de la chaîne du médicament. Un cadre qui est "légitime" au regard des enjeux de santé publique, mais qui pourrait être optimisé pour profiter des avantages conférés par Internet.
"Qui dit vente en ligne, dit plus grande transparence sur les prix. Des prix qui, pour des médicaments courants, varient du simple au triple", affirme le Premier ministre. Alors que seulement 1% de la vente de médicaments s'effectue en ligne en France, contre 15% en Allemagne, Edouard Philippe a donc souhaité lever certaines restrictions, comme l'interdiction faite aux pharmacies de se regrouper. La nécessité de stocker les médicaments dans l'officine et non dans un entrepôt séparé pourrait aussi être retouchée, a indiqué Matignon. "J'ai demandé à Agnès Buzyn d'ouvrir ce chantier en concertation avec les professionnels de santé, médecins, pharmaciens, et avec les représentants des patients", a déclaré Edouard Philippe qui veut aussi travailler "avec les laboratoires d'analyse médicale pour leur permettre de baisser leurs prix". [Avec AFP et Numerama.com]
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