Depuis plus de dix ans, cette médecin du travail dirige une équipe de deux médecins, deux psychologues et deux infirmières. L'équipe suit les 7 500 agents de Rennes Métropole et de la ville de Rennes, en dénonçant régulièrement un manque de moyens. Et voilà que le poste d'une infirmière a été gelé après le départ de l'une d'elles. Selon la CGT, qui précise que la chef de service ne souhaite pas s'exprimer, cette démission est le résultat d'une "entrave" au travail de l'équipe. "Depuis des années, le docteur expliquait qu’elle ne pouvait pas suivre 7 500 agents, qu’elle était dans l’incapacité de respecter et faire respecter la loi", assure la déléguée syndicale, Fabienne Le Moal. Cependant, les responsables de la Ville et de la Métropole démentent toute baisse de moyens. Selon Joan Theuret, directeur général adjoint des services de la Ville et de la métropole rennaise, il s'agit d'une "décision individuelle", liée à "une divergence d’appréciation sur le fond et le rôle des politiques de prévention qu’on souhaite mettre en place". Le recrutement d'un nouveau médecin du travail aurait été lancé pour remplacer la démissionnaire. [Avec Ouest-France.fr]
La cheffe du service santé au travail de Rennes Métropole et de la ville de Rennes a présenté sa démission. Elle assure ne plus pouvoir suivre les 7 500 agents avec les moyens qui lui sont accordés.
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Thierry Lemoine
Oui
Il ne faut pas rêver: la très grande majorité des médecins secteur 1 ne se déconventionnera pas ( pour les secteurs 2, la questio... Lire plus