"Le cœur de métier du médecin généraliste traitant est attaqué comme jamais il ne l’a été", alerte MG France dans un long thread publié le 4 novembre sur Twitter. "Amendements et propositions de loi veulent ouvrir largement l’accès direct aux autres professions de santé sans coordination, même si un médecin traitant suit le patient", dénonce le syndicat, qui prévient : "Au-delà de la négation de la compétence propre du médecin généraliste traitant et du mépris affiché pour notre métier, ces dispositifs portent en germe un risque majeur d’abandon d’un système de santé solidaire qui garantit un égal accès aux soins pour tous."
#LesVendredisdelacolère#Ensemble pour l'avenir de votre #santé
Vendredi 4 novembre, point sur le mouvement:
Info Express @MG_France
pic.twitter.com/seoBfwtIFn— MG FRANCE (@MG_France) November 4, 2022
Décidé à défendre la profession coûte que coûte, MG France a ainsi annoncé prendre part à la l’initiative lancée par les principaux syndicats de médecins libéraux et organisations représentatives des carabins, les Vendredis de la colère. Le 4 novembre, un premier point était organisé pour convenir sur le terrain des actions à mener, avec l’objectif de faire entendre leur voix. Ce vendredi 11 novembre, la première étape sera centrée sur la grève de la PDSa (permanence des soins ambulatoires), écrit MG France sur son site internet. Le syndicat indique par ailleurs qu’il soutiendra et accompagnera les mouvements et actions des internes et étudiants, qui protestent contre l’ajout d’une 4e année à l’internat de médecine générale, le 17 novembre. Un appel à la grève de la médecine générale ce jour-là a d’ailleurs été lancé par la subdivision du syndicat Auvergne-Rhône-Alpes. Celle-ci annonce une manifestation à Lyon au départ de la place Bellecour à 14h.
Appel à la grève de la médecine générale
— MGFrance AURA (@MgfranceAura) November 8, 2022
Le 17 novembre
Manif , départ place Bellecour à Lyon à 14h
Selon le secrétaire général adjoint du syndicat, d’autres mobilisations s’organiseraient ailleurs en France notamment en Loire Atlantique mais aussi à Paris.
"C’est une manifestation avec les jeunes, avec nos revendications propres. Hier, a eu lieu la première séance des négociations conventionnelles où il y a eu une espèce de front secteur 2. Nous nous sommes aperçus que nous étions vraiment sur la même longueur d’onde avec les jeunes, à vouloir plutôt structurer le système de santé et valoriser la fonction du médecin traitant, dont il n’a pas été beaucoup question", indique le Dr Jean-Christophe Nogrette.
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