Ils ont tenu onze mois. Alors qu’ils étaient les premiers à être entrés dans la mobilisation de la grève des urgences, l’hôpital Saint-Antoine de l’AP-HP a signé un protocole de sortie de grève le 14 février dernier, date de la dernière mobilisation d’Inter-Urgence et Inter-Hôpitaux. Le vote des équipes y était favorable “à 89%”, d’après l’AP-HP. Un protocole a été signé avec la CFDT qui résume les engagements pris par la direction. Il comprend notamment la garantie de la présence permanente d’un agent de sécurité au niveau de l’accueil des urgences 24H/24 et tous les jours de la semaine, la mise en place d’un système d’appel à renfort dans les box pour sécuriser le personnel, mais aussi des “travaux d’amélioration de la sécurisation des locaux”, comme l’installation d’un système de vidéosurveillance.
Une prime de 250 euros pour ceux qui sortiront de grève Ce protocole prévoit aussi la possibilité pour les professionnels de santé d'accéder à des formations, le “versement d’une indemnité forfaitaire de risque d’un montant net de 100 euros par mois pour les personnels exerçant au service des urgences” et une nouvelle “indemnité pour travaux dangereux, insalubres et salissants”, explique l’AP-HP. D’après un membre du collectif Inter-Urgences, l’AP-HP a également proposé une prime de 250 euros aux agents qui sortiront de grève. Malgré les demandes des syndicats, ce protocole n’a pas été reconnu pour les équipes de nuit. À l’heure actuelle, 13 services d’accueil des urgences sur 25 de l’AP-HP sont officiellement sortis de la grève. [avec Ouest France et Actusoins]
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