Anesthésiste soupçonné d'empoisonnements de patients : la clinique assumera
A la clinique Saint-Vincent de Besançon, un médecin anesthésiste soupçonné de sept empoisonnements, dont deux mortels, a été laissé libre mais sous contrôle judiciaire. La direction de la clinique assure qu'elle assumera ses responsabilités si certaines devaient lui être imputées par la justice. Notamment en ce qui concerne les éventuelles indemnisations de victimes. La clinique Saint-Vincent a réaffirmé son soutien aux victimes et à leurs proches, aux équipes médicales et soignantes de l'établissement, mais se veut totalement neutre sur le fond de l'affaire. Les victimes et familles de victimes peuvent avoir l'impression que la clinique leur montre du désintérêt. "C'est tout le contraire", a affirmé Valérie Fakhoury, la directrice de Saint-Vincent, qui souhaite que l’enquête avance au plus vite. Selon les chiffres communiqués par Saint-Vincent, la clinique n'a pas souffert d'une baisse de fréquentation depuis que l'anesthésiste a été mis en examen le 6 mars 2017. Elle n'a enregistré qu'une seule annulation et elle a accueilli au mois de mars, 3.350 patients; c'est autant qu'en mars 2016. [Avec francebleu.fr]
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