Anthony, 24 ans, étudiant en sixième année de médecine à Nantes, avait été retrouvé sans vie le 18 mars dernier. D’après les premiers éléments de l’enquête, il aurait succombé à une “hémorragie interne causée par une thrombose”. Il avait été vacciné contre le Covid avec le vaccin d’AstraZeneca le 8 mars. Plus d’un mois après son décès, l’avocat de sa famille a annoncé que l’enquête venait d’être transférée au parquet de Paris.
"On a saisi les parquets locaux dans un souci de rapidité de nos plaintes pour avoir des autopsies en leur demandant ensuite de transférer le dossier à Paris", a expliqué à l'AFP Me Etienne Boittin, avocat de la famille. "On a la confirmation écrite du transfert d'Anthony et les autres dossiers devraient raisonnablement suivre le même sort", a ajouté l'avocat. Le parquet de Paris dispose en effet d'un pôle santé publique, ce qui n'est pas le cas du parquet de Nantes. Les résultats de l'autopsie du jeune homme décédé à 24 ans devraient être connus "d'ici quelques jours".
L'avocat, installé à Saint-Nazaire, dit être saisi d'une quinzaine de cas de personnes décédées en France après avoir été vaccinées à l'AstraZeneca. Très majoritairement des "moins de 60 ans" a-t-il précisé, soulignant que les familles des victimes sont désormais désireuses de "connaître les conclusions des autopsies".
[avec AFP]
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