“Cette grève complique la tâche des policiers”, fait valoir Bruno Vincendon, le responsable zonal du syndicat Alternative Police. Il fait référence au mouvement entamé en septembre dernier par SOS médecins, à Bordeaux et dans le reste de la France, pour demander une revalorisation du montant des visites à domicile. L’acte n’a en effet pas été revalorisé depuis quinze ans. S’il ne remet pas en cause la grève en soi, le syndicat déplore les conséquences sur le travail des forces de l’ordre à chaque garde à vue ou enquête après décès. “Cela oblige à de multiples rotations pour faire examiner les gardés à vue, avec parfois des temps d’attente rallongés aux urgences. Dans une journée, cela se chiffre en dizaines d’heures. Pendant ce temps-là, nos collègues ne peuvent être présents pour assurer les autres missions liées à la sécurité publique. De plus, cela ralentit considérablement le travail d’enquête.” [Avec Sud Ouest]
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