Injections de botox : une secrétaire médicale falsifiait des ordonnances pour exercer illégalement la médecine
La jeune femme de 36 ans, titulaire d'un CAP coiffure sera jugée en février prochain pour "exercice illégal de la médecine, détention, transport, acquisition et emploi illicite de médicaments par ordonnance falsifiée au préjudice de quatre médecins", précise le parquet de Paris. La secrétaire médicale a été placée sous contrôle judiciaire. L'affaire a été révélée par une chirurgienne esthétique effarée par l’état de santé d'une patiente venue lui demander de l’aide après un ratage. La patiente recevait une injection tous les six mois de la part de la secrétaire médicale, soit pour faire disparaître les rides avec de la toxine botulique, soit pour gonfler des parties de son corps avec de l’acide hyaluronique. Après plusieurs complications comme des œdèmes et des hématomes, le ratage le plus spectaculaire, au niveau des lèvres, finit par arriver en janvier. En mai, la chirurgienne, qui rencontre les pires difficultés à réparer les dégâts, fait un signalement auprès de l’Ordre des médecins. Une plainte est déposée.
D'après Le Parisien, la secrétaire médicale qui exerce dans plusieurs cliniques parisiennes aurait perçu plus de 300 chèques, près de 150 virements et une bonne trentaine de versements d’espèces. La mère de famille, sans antécédent judiciaire, avoue pratiquer des injections depuis 2019 dans des centres esthétiques les jours de fermeture ou dans un appartement qu’elle ne loue rien que pour cette activité avenue Victor-Hugo à Paris (XVIe). La trentenaire aurait reconnu lors de sa garde à vue qu’elle remplissait elle-même des ordonnances obtenues dans son cadre professionnel pour s’approvisionner en toxine botulique directement auprès des pharmacies. Au total, quatre médecins ont déposé plainte contre elle. [Avec leparisien.fr]
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