Une mère de famille de 29 ans a été retrouvée sans vie jeudi matin par une aide-soignante du centre hospitalier Henri-Laborit, dans le département de la Vienne. Sa mort serait due à une "asphyxie mécanique provoquée par autrui", explique Michel Garrandaux, le procureur de Poitiers. Dans une note interne que l'AFP s'est procurée, la direction de l'établissement note que l'autopsie du corps avait révélé que "la mort de la patiente ne relevait pas d'une cause naturelle ni d'un suicide". Ce centre spécialisé en psychiatrie accueille "des patients en cours de réinsertion. Ce ne sont pas ces patients qui posent le plus de problèmes a priori mais on reste en milieu psy", ont expliqué des sources syndicales, qui dénoncent aussi le manque de moyens. La nuit du drame, deux personnes étaient de service : "un aide-soignant et un infirmier", affirme le syndicaliste interrogé par l'AFP. "Pour l'un des deux c'était son premier poste et son premier service alors que l'on demande absolument que les personnes qui vont travailler de nuit fassent d'abord six mois de jour pour bien connaître les patients." L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie, qui auditionne personnels et patients. Ce mardi 8 octobre, se tient au centre hospitalier, un CHSCT afin de "conduire la concertation sur les mesures de protection et d'accompagnement à poursuivre auprès des agents et des patients de l'unité". Ce centre, établissement public basé à Poitiers, se présente comme "le seul établissement autorisé en psychiatrie et santé mentale de la Vienne", sur son site internet. [Avec AFP]
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