Tout a commencé en 2019 par des SMS, reçus sur le portable d’une secrétaire du service d’infectiologie du CHU Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et écrits par le chef de service. Alors qu’elle est en poste depuis un an, la jeune femme âgée d’une trentaine d’années est contactée par le Pr Henri Laurichesse qui lui fait part notamment de “sa réelle et profonde affection qui l’envahit” à son sujet ou encore de “l’envie de la serrer dans [ses] bras et de l’embrasser…”.
Elle, ne partage pas ce sentiment, témoignant simplement d’une “grande estime” et de “beaucoup de respect” pour ce médecin réputé. La Montagne rapporte que les messages s’intensifient au fil du temps, le praticien n’hésitant pas à lui écrire qu’il a besoin d’une “intimité sincère, de plaisirs réciproques”. Ces SMS sont souvent envoyés en dehors des heures de service, le soir ou le week-end.
La secrétaire tente, de son côté, d’éviter “qu’un malaise ne s’installe” au travail. Les messages cessent en février 2019 et elle décide de mettre un terme à sa collaboration avec le médecin un an plus tard, en 2020. En arrêt maladie pendant près d’une année, elle s’est décidée à porter plainte en novembre 2020 pour délit de harcèlement moral.
Néanmoins, lors du jugement, le tribunal correctionnel a décidé de requalifier les faits en harcèlement sexuel. Le médecin a été condamné à six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende.
[avec Actu.fr]
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