Bilan de la canicule : 5 morts, mais "pas d'afflux massif" aux urgences
Ce lundi 1er juillet, sept départements du Sud de la France étaient encore placés en vigilance canicule. Le premier bilan de cette semaine de chaleurs extrêmes, dressé samedi soir par la Direction générale de la Santé, est plutôt rassurant : "Il n'y a pas à ce jour d'afflux massif vers les services d'urgence, ni de signal d'excès de mortalité", a indiqué le ministère. Un excès de recours aux soins (SOS médecins, urgences) de 1,5 % a été enregistré. Samedi, en Île-de-France, le nombre de passages aux urgences adultes de l'AP-HP était néanmoins en hausse de 4,2 % par rapport à l'année dernière, de 6,2 % pour les personnes âgées de plus de 75 ans, et de 4,3 % pour les enfants. Au moins cinq décès seraient directement liés à la canicule : un ouvrier de 37 ans et un octogénaire dans le Haut-Rhin, un couvreur de 33 ans en Ille-et-Vilaine, un cycliste de 53 ans participant à une course dans l'Ariège et un cyclotouriste dans le Vaucluse. Dans ce département, cinq autres personnes ont été hospitalisées pour hyperthermie, dont une avec un pronostic vital engagé. Plusieurs noyades sont également à déplorer.
Le bilan définitif ne sera dressé qu'à la fin du mois de juillet. "Une telle canicule peut avoir des effets retardés pendant quelques jours", explique le Pr William Dab sur France Info. "On peut s'attendre à un excès de quelques dizaines, de quelques centaines de décès", mais "en aucun cas le bilan pourra se compter en millier", assure ce spécialiste de sécurité sanitaire à la Cnam. [Avec AFP et Francetvinfo.fr]
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