Pour la première fois en huit ans, le nombre de greffes a diminué en France. Cela s'explique essentiellement par la baisse du nombre de donneurs.
Il y a eu 324 greffes de moins en 2018 qu'en 2017 en France, ce qui est la première baisse après huit années de forte hausse, a annoncé vendredi l'Agence de la biomédecine. L'an dernier, 5 781 greffes ont été réalisées en France tous organes confondus, contre 6 105 en 2017 et 5 891 en 2016. L'essentiel de cette baisse vient des greffes de rein, qui sont aussi les plus pratiquées : il y en a eu 3 546 l'an dernier (dont 537 grâce à un donneur vivant) contre 3 782 en 2017 (dont 611 grâce à un donneur vivant). La majorité des greffes, tous organes confondus, est réalisée à partir de donneurs en état de mort cérébrale. Or, si leur nombre était de 1 796 en 2017, il a baissé à 1 743 l'an passé. "50 donneurs en moins, ça peut aboutir à 200 greffes de moins", puisque plusieurs organes peuvent être prélevés sur chaque donneur, a indiqué le professeur Olivier Bastien, directeur du prélèvement à l'Agence de la biomédecine, lors d'une conférence de presse. Selon lui, ces chiffres montrent "la nécessité d'une mobilisation collective permanente". Le nombre de transplantations à partir de donneurs vivants, qui concerne les greffes de rein et de foie, a lui aussi diminué, passant de 626 à 551. Outre les greffes de rein, il y a eu l'an dernier 1.323 greffes de foie (dont 14 grâce à un donneur vivant, qui donne une partie de cet organe), 450 de cœur, 372 de poumons, 78 de pancréas, 9 cœur-poumons et 3 d'intestins. [Avec AFP]
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