Cette nouvelle possibilité est liée aux progrès thérapeutiques qui sont survenus dans le traitement de l’infection par le VIH, ainsi que dans les techniques de transplantations. Elle "constitue un espoir pour de nombreux patients séropositifs, souvent atteints de pathologies hépatiques et en attente d’une greffe", déclare le Ministère de la santé dans un communiqué, qui espère que cela permettra de libérer des places sur la liste d’attente. "Je me réjouis que le droit autorise désormais des personnes présentant des marqueurs de l’infection VIH à donner leurs organes à des personnes vivant avec le VIH en attente de greffe et à contribuer ainsi, en élargissant l’offre de greffons, à réduire le délai d’attente de transplantation chez ces patients. Les progrès nous permettent aujourd’hui de rendre cela possible", ajoute Olivier Véran. Cette décision répond à une nécessité de santé publique exprimée dans le plan greffe 2017-2022, qui était d’augmenter de 7% par an le nombre de greffes pour atteindre un objectif de 7 800 en 2022.
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