Les Hôpitaux de Marseille vont expérimenter le cannabis thérapeutique
Une étude va évaluer les effets d'inhalation de cannabis sur les troubles moteurs de la maladie de Parkinson, ainsi que sur l'anxiété et la dépression associées.
C'est une première en France. Une étude, financée par le centre Dhune et l'association France-Parkinson, menée conjointement par l'AP-HM et le CNRS, va évaluer les effets thérapeutiques du cannabis sur les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
"Etudier les principes actifs"
Dans un premier temps, il s'agit d'"étudier les principes actifs du produit (TFC et CBD) afin de trouver sa combinaison optimale, à partir de cannabis de synthèse", explique le Pr Olivier Blin, chef du service de pharmacologie clinique à l'AP-HM, à La Provence. Une trentaine de patients, mais également de volontaires sains et non-fumeurs, seront ensuite recrutés à La Timone afin de tester le cannabis par inhalation sur les effets moteurs de Parkinson, et sur d'autres troubles associés à la maladie, tels que l'anxiété et la dépression. Mené durant un an, le protocole marseillais - qui doit encore recevoir le feu vert de l'ANSM -, pourrait ouvrir la voie à une prescription pharmaceutique de cannabis aux malades de Parkinson. "Si les effets observés sont majeurs, ça ira très vite, estime le Pr Blin. Mais nos résultats devront être validés par de nouvelles études." Début janvier, l'ANSM a jugé pertinent d'autoriser l'usage du cannabis à visée thérapeutique. Les modalités d'une expérimentation doivent être définies avant l'été. [avec laprovence.com]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus