83 % des 1 155 actifs interrogés déclarent avoir mal en bas du dos pendant ou après le travail. Pour la moitié d’entre eux, ces douleurs sont corrélées à leur activité professionnelle. Cinq secteurs sont particulièrement concernés : le commerce, les aides et soins à la personne, le bâtiment, les transports/logistique et le traitement des déchets. Des facteurs mécaniques ont principalement en cause (postures difficiles, port de charges lourdes, travaux manuels et physiques). Mais s’y associe aussi des facteurs psychologiques tels que la fatigue et le stress (exprimés par 56% des actifs ; et 67% parmi ceux travaillant dans des bureaux). Les conséquences de ces lombalgies sont majeures. 73% des sondés déclarent un impact sur leur qualité de vie ou leur santé en général, mais également sur leur bien-être au travail (71 %), ou encore sur la façon de faire leur travail (63 %). Et ce, sans compter les conséquences sur la productivité en entreprise. L’enquête montre par ailleurs un besoin d’information et d’actions de prévention. Ainsi, 69 % des salariés interrogés ont le sentiment d’être mal accompagnés dans la prévention du mal de dos au travail, dont 29 % très mal. La mise en place d'actions de prévention en entreprise semble loin d’être systématique : à peine la moitié des actifs (48 %) déclarent qu’au moins une action de prévention a été proposée par leur entreprise ; mais seul 1 sur 3 affirme en avoir personnellement bénéficié. L’Assurance maladie lance donc la deuxième vague de la campagne de sensibilisation des employeurs, le 1er avril : "Faites du bien à votre entreprise, agissez contre le mal de dos". Elle comprend des chroniques radio, des bannières web, des vidéos-reportages et un kit d’information élaboré par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) teléchargeable sur INRS.fr et Ameli.fr
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus