Olivier Véran pressenti pour succéder à Catherine Lemorton à l'Assemblée
La composition des commissions permanentes de l'Assemblée sera arrêtée le 29 juin. Alors qu'une minorité d'anciens membres ont réussi à garder leur siège au Palais Bourbon, les nouveaux députés issus du monde de la Santé se pressent aux portes de la commission des affaires sociales, présidée auparavant par Catherine Lemorton.
Qui dit renouvellement politique, dit peu d'expérience parlementaire pour les nouveaux députés qui feront leur rentrée le 27 juin prochain. Les "anciens" partent donc avec une longueur d'avance pour briguer les postes clés de l'Assemblée, comme les présidences des groupes politiques et des commissions permanentes. C'est le cas du Dr Olivier Véran. Longtemps donné favori pour être ministre de la Santé, le député REM de l'Isère, neurologue au CHU de Grenoble et ancien rapporteur de la loi de santé, est cité pour prendre la succession de la socialiste Catherine Lemorton, évincée de son fief de Haute-Garonne dès le premier tour, à la tête de la commission des affaires sociales. Organe de travail essentiel de l’Assemblée nationale, comme les autres commissions permanentes, la commission des affaires sociales a une double fonction, à savoir préparer le débat législatif en séance publique et contrôler le Gouvernement. Elle a donc notamment la charge de préparer l'ensemble des lois en lien avec la santé, dont le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, et procéder à des auditions des ministres concernés. Cette commission va connaître elle aussi un profond renouvellement, alors que la grande majorité de ses membres a désormais quitté l'hémicycle, tels les socialistes Denys Robiliard, Gérard Bapt, Annie Le Houerou et Michèle Delaunay, qui ont été battus, ou encore Bernard Accoyer (LR), Arnaud Robinet (LR) et Gérard Sebaoun (PS), qui ne se sont pas représentés. Parmi les rescapés, figurent Richard Ferrand (REM), Jean-Pierre Door (LR), ancien vice-président de la commission, ou encore Jean-Louis Touraine (REM), ex secrétaire de la commission. Environ 70 postes sont à pourvoir en son sein. A peu près autant que d'élus issus du monde de la santé. Le nombre de postes à la commission est attribué aux groupes politiques en fonction de leurs effectifs à l'Assemblée. Sa composition sera arrêtée le 29 juin prochain. [avec Hospimedia]
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