"En termes de santé et d'éducation, les enfants protégés ne bénéficient pas des mêmes soins ni du même suivi que les autres. L'État pourrait par exemple s'engager à financer un parcours de santé axé sur les besoins de ces enfants, impliquant davantage les agences régionales de santé", a assuré Agnès Buzyn dans une interview au quotidien La Croix. Le Gouvernement veut mettre en place une prise en charge à 100% des frais de santé des quelque 340 000 enfants et adolescents confiés aux services sociaux. Il s'agit de remédier à un "gros déficit dans la prise en charge" des mineurs confiés à l'Aide sociale à l'enfance, sur le plan de la santé physique comme psychologique, a précisé le ministère. Cette prise en charge à 100% par la Sécurité sociale d'un "parcours spécialisé" de soins répond à une demande de longue date des professionnels concernés, a commenté Michèle Créoff, vice-présidente du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE). Sur le sujet des violences faites aux enfants, le ministère lance une "campagne choc" de sensibilisation, avec un spot qui sera diffusé ce mardi avant le journal de 20 heures sur France 2 pour inciter le grand public à signaler les cas de maltraitance dont il pourrait avoir connaissance. "Pour arrêter ça, agissez (...). Enfants en danger : dans le doute, appelez le 119", proclame cette vidéo, qui ne montre aucune violence, mais laisse entendre les cris et les pleurs des enfants maltraités. [Avec AFP]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus