C'est un effet ricochet inattendu de la démission de Nicolas Hulot. Richard Ferrand pourrait accéder à la présidence de l'Assemblée nationale après la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique.
Après la démission surprise de Nicolas Hulot mardi dernier, François de Rugy a été nommé pour lui succéder. Candidat malheureux de la primaire de la gauche, rapidement passé dans l'équipe Macron au lendemain de sa défaite, François de Rugy présidait l'Assemblée nationale depuis le début de la législature. Candidature Ceux qui s'attendaient à une femme, comme originellement envisagé, pour le remplacer en seront pour leurs frais. Le candidat qui fait figure de favori est Richard Ferrand. Le patron de députés LREM et éphémère ministre de la Cohésion des territoires a confirmé son intention de déposer sa candidature ce mardi, lors d'une réunion de groupe. Bien que le parquet de Brest a classé cette affaire "sans suite", le député a été visé par une plainte de l'association Anticorps, concernant l'acquisition vers 2010, pour sa compagne, de biens immobiliers détenus par les Mutuelles de Bretagne dont il avait été salarié. Richard Ferrand a démissionné de son poste ministériel en 2018, à la demande du Président de la République, qui lui a demandé de prendre la tête des députés En Marche à l'Assemblée nationale. Ces derniers devraient procéder à un vote interne, lundi prochain, lors de leur séminaire de rentrée. Le co-fondateur du mouvement fait figure de favori du président Macron, mais pourrait avoir à affronter d'autres candidats au sein de son groupe. Le vote de l'ensemble des députés aura lieu mercredi 13 septembre, jour de l'ouverture de la session parlementaire. 1250 euros nets par mois pendant 5 ans Richard Ferrand a dirigé Les Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, avant d'être élu député en 2012. Dès l'automne 2012, il a co-signé la proposition de loi de Bruno Le Roux sur les réseaux de soins. Selon des révélations du Canard Enchaîné en 2017, Richard Ferrand était toujours salarié des Mutuelles de Bretagne lorsqu'il a co-signé ce texte puisqu'il avait obtenu de conserver un poste de chargé de mission pour lequel il a été rémunéré 1 250 euros nets par mois pendant cinq ans. "Il m'est reproché d'avoir participé aux débats sur une proposition de loi en 2012 relative aux réseaux mutualité, s'était défendu Richard Ferrand. Cette proposition a été déposée par le président du groupe SRC et l'ensemble des députés qui le composent, conformément aux engagements de campagne de François Hollande." [Avec Lefigaro.fr et Leparisien.fr]
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