"Une injustice" : les médecins du secteur privé non lucratif veulent une hausse de salaire aussi
Des médecins du secteur privé non lucratif ont dénoncé, lundi 16 novembre, “une iniquité” et “une injustice” dans les accords du Ségur de la santé et demandé à pouvoir bénéficier eux aussi des mêmes revalorisations salariales que celles obtenues par leurs confrères à l'hôpital public. “Cette différence de traitement va engendrer des difficultés de recrutement, des fuites de personnels, des problèmes de management et des pertes d'activités qui ne seront pas sans conséquences graves sur la qualité des futures prises en charge”, s’est inquiété Xavier Deharo, président de la Fédération CFE-CGC Santé-Social, lors d'une conférence de presse organisée avec le Syndicat national des pharmaciens gérants hospitaliers (SNPGH). Alors que le secteur privé non lucratif représente plus de 15.000 structures et plus de 600.000 salariés en France, rien n’a été prévu pour les professions médicales qui y exercent suite aux accords du Ségur de la santé, contrairement aux paramédicaux et aux personnels non médicaux qui ont entériné en octobre dernier les 183 euros net de hausse de salaires.
“Du fait de la non-transposition des accords du Ségur aux professions médicales - médecins et pharmaciens - des établissement privés non lucratifs, j'ai beaucoup d'appels de praticiens qui veulent quitter nos établissements et qui vont le faire”, a alerté Jean-Paul Zerbib, président de l'UNMS CFE-CGC qui assure qu’il y a “un risque de fermeture de lits”. Les craintes se font bel et bien ressentir dans ce secteur, qui représente “5% des lits en réanimation”. "Nous assurons 5 millions de passages aux urgences par an, je vous laisse imaginer si ces services devaient être en difficulté et fermer", s’est inquiétée Sergine Heckel, gynécologue-obstétricien au centre hospitalier Saint-Joseph à Lyon. [avec AFP]
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