Les actes homophobes ont augmenté en 2016, indique le baromètre annuel de la haine anti-LGBT de l'association SOS-Homophobie.
L’association SOS-Homophobie publie ce mercredi son rapport annuel, baromètre de l’évolution de la haine anti-LGBT (lesbiennes, gais, bi et trans). Et le constat est sombre. Elle a reçu 1 575 témoignages d’actes homophobes ou transphobes en 2016, soit 19,5 % de plus qu’en 2015. Les agressions physiques perdurent : 121 cas ont été rapportés. Elles ont lieu le plus souvent dans l’espace public. L’homophobie "au quotidien" persiste également. Elle est d’abord le fait de la famille et de l’entourage proche (15 % des témoignages). Il arrive aussi que les forces de l’ordre refusent d’enregistrer une plainte ou minimisent le caractère homophobe d’une agression. "C’est la double peine pour la victime, constate Joël Deumier, président de SOS-Homophobie. Un gros travail de formation des agents publics a été entrepris. Il doit être poursuivi." "Internet est un défouloir", ajoute le rapport. Twitter restait, en 2016, le site dont les contenus sont le plus souvent signalés, mais tous les réseaux sont touchés. Pour SOS-Homophobie, les moyens consacrés à la modération par les principales plateformes Internet sont insuffisants. "Il faut prendre conscience de l’effet dévastateur de cette homophobie sur Internet, poursuit Joël Deumier. Quand vous êtes jeune, gay et sans accès à d’autres sources d’information, vous pouvez facilement vous sentir isolé." [Avec Lemonde.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus