Elle avait porté la flamme olympique, la médecin et athlète Amandine Chazot est décédée à 33 ans
Deux fois vice-championne du monde de stand up paddle, la médecin au centre hospitalier de Cornouaille était atteinte d'un cancer du sein, diagnostiqué il y a trois ans.
"Au terme d'un combat courageux et épique contre le cancer du sein", Amandine Chazot est décédée mercredi 27 novembre, a confirmé son compagnon, Boris Jinvresse, athlète lui aussi, sur son compte Instagram. Vice-championne du monde de stand-up paddle (en 2017 et 2019) et sextuple championne de France de la discipline, la Bigoudène avait seulement 33 ans.
Elle était également radiologue au CH de Cornouaille, à Quimper, jusqu'au mois de janvier dernier. "Elle avait décidé depuis le début de l’année de mettre sa blouse de radiologue au vestiaire et repris le chemin de la compétition. Avec succès d’ailleurs, puisqu’elle s’était brillamment imposée en mai sur la Green Paddle Race en Loire Atlantique", a souligné la Fédération française de surf, dans un communiqué.
"Amandine n’était pas seulement une grande championne, elle incarnait les valeurs profondes de notre sport : la persévérance, la passion et une immense humilité. Sa lumière et son sourire continueront de briller dans nos mémoires, et son parcours restera un exemple pour les générations futures", a rendu hommage la Ligue de Bretagne de surf, dans un post Facebook. Elle "restera un modèle pour tous ceux et celles qui partagent l’amour de l’océan et de la glisse".
"Amandine, c'est toi qui as insufflé la dynamique du stand-up paddle sur la rivière de Pont-l'Abbé. Tu nous as motivé à créer notre club, tu as inspiré les jeunes du pays Bigouden… Pour tout ça et bien plus encore… Merci", a également salué le Pagaies Club de Pont-l’Abbé, où l'athlète de haut niveau était licenciée.
Ses performances lui avaient permis d'être porteuse de la flamme olympique, lors de son passage à la pointe de La Torche, à Plomeur (Finistère), rappellent nos confrères de Ouest-France, qui ont brossé son portrait en juin dernier. Au quotidien local, la jeune maman d'un petit garçon déclarait alors : contre la maladie, "ma meilleure thérapie reste le sport".
Sur Instagram, son mari, Boris Jinvresse, a partagé une cagnotte en ligne afin de récolter des dons pour les associations qui ont accompagné Amandine Chazot tout au long de sa maladie.
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