Durant les journées d’été de l’Anemf, Nicolas Lunel, âgé de 21 ans et étudiant à Toulouse, a été élu président de l’association étudiante au titre du mandat 2021-2022. Il succède ainsi à Morgane Gode-Henric.
Sitôt élu, le carabin déborde de projets, dans la continuité des travaux conduits par l’Anemf au cours du mandat précédent, à commencer par un travail actif sur les réformes de l’entrée aux études de santé (R1C) et du deuxième cycle (R2C). "Globalement, la priorité sera de responsabiliser les universités pour que les réformes soient bien appliquées”, affirme Nicolas Lunel. Le nouveau président de l’Anemf sera particulièrement vigilant sur leur mise en application au niveau local, sans irrégularités. “Les étudiants ne doivent pas faire les frais de réformes mal préparées”, rappelle-t-il.
Sur le plan sanitaire et social, le nouveau bureau de l’Anemf entend poursuivre les actions sur les violences sexistes et sexuelles déjà entamées cette année. Après la publication d’une grande enquête en mars dernier, et la prise d’engagements de la part des ministères, l’objectif est désormais de sensibiliser au niveau local. “Nous voulons que les universités, les facultés, se saisissent de ces sujets et puissent aider les associations ou elles-mêmes mettre en place des projets de prévention”, poursuit Nicolas Lunel, qui souhaite un environnement “sain et sûr" pour les étudiants. Il n’oublie pas non plus la santé mentale, sujet dont l’importance a été renforcée à cause de la crise sanitaire. “Nous allons faire un travail au niveau local, pour veiller à l’harmonisation des structures d'accueil des étudiants, au renforcement de la sensibilisation”.
Nicolas Lunel souhaite également, au cours de son mandat, effectuer un travail de valorisation des tutorats de médecine. “C’est important qu’ils puissent être accompagnés et promus auprès des étudiants”. Cela passera par deux axes essentiels : la formation, afin de maîtriser les enjeux des nouvelles réformes et leurs adaptations ainsi que la promotion au niveau institutionnel.
Enfin, l’Anemf entend, cette année, profiter de l’échéance des présidentielles pour travailler différents sujets, parmi lesquels l’accès aux soins. “Nous sommes contre la coercition. C’est la bonne occasion de faire passer nos demandes et tenter de sensibiliser l’opinion publique", estime Nicolas Lunel. Il souhaite aussi aborder, lors de la période électorale, les thématiques d’encadrement et de financement. “Nous voulons plus de de moyens pour un encadrement de qualité”, espère le président de l’Anemf. Plus globalement, l’association représentative des étudiants en médecine établira une série de recommandations pour un système hospitalier plus juste, plus durable et plus à même de s’adapter aux défis qui seront ceux des futurs médecins.
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