
Fin de la PACES et du numerus clausus : le nombre de places sera défini par les universités

Dès la rentrée 2020, les universités auront la responsabilité de définir le nombre de places qu'elles ouvrent en 2ème et 3ème années des études de santé. Dans son projet de loi santé, Agnès Buzyn prévoit de confier le nombre de places en 2ème et 3ème années des études de santé aux universités dès 2020. Selon Agnès Buzyn, ce document "devrait être envoyé au Conseil d'Etat la semaine prochaine". Ce projet de loi sera transmis au Parlement avant l'été, la ministre souhaitant qu'il soit examiné "en urgence". A compter de la rentrée 2020, "les capacités d'accueil des formations en deuxième et troisième années de premier cycle (seront) déterminées par les universités", indique le texte qu'a pu consulter l'AFP. Le nombre de places proposées par chaque faculté tiendra compte des "objectifs d'admission en première année du deuxième cycle", qui seront aussi "arrêtés par l'université", mais "sur avis conforme de l'agence régionale de santé" et "au regard d'objectifs nationaux pluriannuels". L'admission en 2e ou en 3e année d'études de santé dépendra de "la validation d'un parcours de formation antérieur et (de) la réussite à des épreuves", dont les contenus seront précisés par décret. Par ailleurs, le texte donne aussi quelques précisions sur la fin des ECN. Les futurs externes qui débuteront leur 4e année à la rentrée 2019 devront à l'avenir obtenir "une note minimale à des épreuves permettant d'établir (qu'ils auront) acquis les connaissances et compétences suffisantes" pour accéder au troisième cycle. Pour ceux qui accèderont ainsi à l'internat, "les modalités de répartition des postes ouverts" et "d'affectation" des étudiants seront en outre modifiées par décret. [Avec AFP]
Faut-il développer davantage les téléconsultations?

Jérôme Bidau
Non
. Certains des confrères de mon association ont essayé la teleconsultation en 2020 et tous sans exception en sont revenus. Perso... Lire plus
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