Une actualisation de la méta-analyse, utilisant les nouveaux critères GRADE, était donc indispensable 10 ans plus tard. Tous les essais randomisés, contrôlés, durant plus de 3 semaines et analysant les effets des régimes ayant un index glycémique bas ou une faible charge glycémique au cours du diabète ont été retenus, soit 29 études comparatives identifiées portant sur 1 617 participants ayant un diabète de type 1 ou de type 2. Il s’agissait, de manière prédominante, de sujets d’âge moyen, en surpoids ou obèses, avec un diabète de type 2 modérément contrôlé, traité par des médicaments hypoglycémiants ou de l’insuline. Les régimes à faible index glycémique ou à faible charge en glucose réduisaient l’hémoglobine glyquée en comparaison des régimes témoins ayant un index glycémique ou une charge glucosée habituels avec une différence moyenne de -0.31 % (IC 95 % -0.42 à -0.19 % ; p < 0.001). Les réductions portaient aussi sur la glycémie à jeun, le LDL cholestérol, le cholestérol non HDL, l’Apo B, les triglycérides, le poids, l’IMC et la CRP mais pas sur l’insulinémie, sur le HDL cholestérol, le tour de taille ou la pression artérielle. Une relation dose-réponse positive était observée entre la différence de charge glycémique et celle d’hémoglobine glyquée et entre l’index glycémique et la SBP. Cette synthèse publiée dans le BMJ suggère donc que les régimes à faible index glycémique ou avec une faible charge en glucose sont associés à une amélioration modérée des cibles du contrôle glycémique, des lipides et de l’adiposité ou de l’inflammation lorsqu’ils sont utilisés avec des médicaments hypoglycémiants ou l’insuline. Le bénéfice est donc vraisemblable dans cette population.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus