L’étude SUSTAIN 9 est une étude en double insu et groupes parallèles qui a été réalisée dans 61 centres de 6 pays (Autriche, Canada, Japon, Norvège, Russie et Etats-Unis). Les adultes, diabétiques de type 2, dont l’hémoglobine glyquée était entre 7 et 10 % malgré au moins 3 mois de traitement avec un inhibiteur de SGLT2 ont été assignés de manière randomisée à recevoir du sémaglutide sous-cutané 1 mg ou du placebo, 1 fois par semaine pendant 30 semaines après une escalade de dose de 4 semaines de 0.25 mg de sémaglutide ou de placebo et 4 semaines à 0.25 mg de sémaglutide ou de placebo. Les autres antidiabétiques oraux, dont les inhibiteurs de SGLT2, étaient poursuivis pendant la durée de l’étude. Le critère d’évaluation principal était la modification de l’HbA1c entre la valeur initiale et la valeur à la 30ème semaine. Entre mars et décembre 2017, 302 patients ont été enrôlés et assignés de manière randomisée pour recevoir soit du sémaglutide 1 mg, soit du placebo, dont 300 ont reçu au moins une dose de traitement. 294 patients ont fini l’étude et 267 ont fini le traitement. Les caractéristiques basales étaient comparables entre les groupes. En plus de l’inhibiteur de SGLT2, 216 patients (71.5 %) prenaient aussi de la metformine et 12.9 % prenaient une sulfonylurée. Les patients qui ont reçu le sémaglutide ont eu une réduction supérieure de l’hémoglobine glyquée par rapport à ceux qui recevaient le placebo (différence de traitement estimée de -1.42 % ; IC 95 % = -1.61 à -1.24) et une réduction supérieure du poids (-3.81 kg ; -4.70 à -2.93) en comparaison de ceux qui ont reçu du placebo (p < 0.0001). 356 effets secondaires ont été rapportés par 104 (69.3 %) sujets du groupe sémaglutide et 247 événements secondaires ont été rapportés par 91 (60.3 %) sujets du groupe placebo. Les effets secondaires gastro-intestinaux étaient plus fréquents et ont été rapportés chez 37.3 % des patients du groupe sémaglutide et 13.2 % du groupe placebo. Les effets secondaires graves sont survenus chez 7 patients du groupe sémaglutide et 6 patients du groupe placebo. Une hypoglycémie sévère a été rapportée chez 4 patients du groupe sémaglutide (2.7 %). 16 patients ont arrêté le traitement précocement du fait d’un effet secondaire dont 13 étaient dans le groupe sémaglutide. Il n’y a pas eu de décès au cours de cette étude. En conclusion, ajouter du sémaglutide à un inhibiteur de SGLT2 améliore de manière significative le contrôle glycémique et réduit le poids corporel chez les patients ayant un diabète de type 2 contrôlé de manière inadéquate. La tolérance est généralement assez bonne.
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