A l’occasion de la journée mondiale, SOS Hépatites rappelle la nécessité d’améliorer le dépistage de l’hépatite C : "le dépistage ciblé auprès des populations dites à risques (transfusés, injecteurs et anciens injecteurs de drogues, etc.) ne suffira pas. Ce dépistage est certes utile, mais il a montré ses limites". Il reste en effet actuellement en France environ 75 000 porteurs chroniques du virus de l’hépatite C, qui ne savent pas qu’ils sont contaminés et "une grande partie d’entre eux ne fait probablement pas partie de ces publics dits 'à risques'", affirme l’association. Dans ce but, SOS Hépatites plaide pour que les médecins généralistes et les addictologues puissent avoir accès aux prescriptions des traitements de l’hépatite C sous conditions. Elle souhaite faire de cette infection une grande cause nationale pour 2019. Ses objectifs sont : l’éradication de la co-infection VIH-VHC pour 2020 ; le dépistage universel pour une éradication de l’hépatite C avant 2025, "avec de vrais moyens et une stratégie établie avec les associations de patients". Plus largement, elle milite pour la prise en compte de l’épidémie de Nash dans le plan hépatites ; un plan cancer du foie et une égalité d’accès aux différents soins sur le territoire, ainsi que l’accès et la reconnaissance des Trod hépatite B.
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