L’objectif est de restaurer la confiance pour que les femmes continuent à consulter et à bénéficier d’un suivi gynécologique et obstétrical optimal. En revanche, "il n’est pas de notre ressort de se prononcer sur les enquêtes en cours", précise le bureau du CNGOF, dans un communiqué.
Le Collège souligne ainsi le caractère particulier de cette discipline, et affirme son "engagement absolu pour la bientraitance qui doit être constante dans toutes les relations médecin-malade, et plus encore en gynécologie et obstétrique".
Il rappelle que le toucher vaginal, parfois rectal et la pose du spéculum font partie intégrante de l’examen gynécologique ; cet acte étant réalisé par divers professionnels de santé : gynécologues, sages-femmes ou médecins généralistes, voire par d’autres spécialistes : urologues, gastro-entérologues, proctologues... Cet examen est la base de nombreux dépistage en gynécologie, il est donc souvent nécessaire lors de la consultation. Il permet, en particulier, d’orienter la prescription d’imageries complémentaires. Le CNGOF insiste cependant sur la nécessité de bien informer la patiente au préalable, et de recueillir son consentement.
"Nous rappelons que l’examen clinique reste la base de toute consultation médicale, y compris en gynécologie et obstétrique", conclut le bureau du CNGOF.
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