Prescription des traitements contre l’hépatite C : feu vert aux médecins généralistes
Cette prescription était, jusqu’à présent, réservée aux spécialistes. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan priorité prévention 2018-2022, dans lequel le Gouvernement avait réaffirmé sa volonté d’éliminer le virus à l’horizon 2025. L’OMS, de son coté, a fixé l’objectif de cette élimination - définie comme une diminution de 90 % des nouvelles infections, associée à une réduction de la mortalité liée au VHC de 65 % - à 2030. Le ministère de la Santé précise, dans son communiqué, que le renforcement de l’accessibilité aux traitements de l’hépatite C s’articule avec l’intensification des actions de prévention et de dépistages. Actuellement, on considère qu’il reste environ 100 000 personnes porteuses de l’hépatite C non traitées en France, dont 75 000 ignorent ce statut. Cette mesure est possible grâce à la bonne tolérance et à l‘efficacité de ces traitements, qui s’utilisent maintenant sur des périodes courtes. Pour accompagner cette évolution des pratiques, la Haute Autorité de santé (HAS) a rédigé une fiche mémo à l’attention des médecins. Seules deux options thérapeutiques pangénotypiques y sont recommandées, en l’absence de maladie hépatique sévère, de traitement antérieur par AAD et de comorbidités (co-infection VHB et/ou VIH, insuffisance rénale sévère, etc.) : l’association sofosbuvir/velpatasvir (Epclusa, Gilead) pendant 12 semaines ; et glécaprévir/pibrentasvir (Maviret, AbbVie) pendant 8 semaines.
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