Le critère d’évaluation principal pré-spécifié de cette méta-analyse était la comparaison du temps passé jusqu’à la première survenue d’un événement cardiovasculaire majeur (MACE4 : décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou hospitalisation pour angor instable) entre les différents groupes poolés de tirzépatide et les groupes témoins. Les données obtenues sur 4887 participants traités par tirzépatide et 2328 participants témoins ont été analysées. Globalement, 142 participants dont 109 dans l’essai ayant un risque cardiovasculaire élevé et 33 dans les 6 essais de patients ayant un faible risque cardiovasculaire ont eu au moins 1 événement type MACE4. Le hazard ratio comparant le tirzépatide et les témoins était de 0.80 (IC 95 % = 0.57 – 1.11) pour les MACE4, de 0.90 (0.50 – 1.61) pour les décès cardiovasculaires et de 0.80 (0.51 – 1.25) pour les décès quelle qu’en soit la cause. Aucun argument pour une modification de l’effet n’a été observé dans aucun des sous-groupes même si les arguments étaient plus importants chez les participants ayant un risque cardiovasculaire élevé. En conclusion, le tirzépatide, selon cette méta-analyse, n’augmente pas le risque d’événement cardiovasculaire majeur chez les participants ayant un diabète de type 2 en comparaison des témoins.
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