"Cette coopération devrait permettre d’améliorer la connaissance des mécanismes des cancers, accélérer le transfert des découvertes scientifiques et leur application clinique, et stimuler l'innovation à l'échelle internationale. Les initiatives du G7 Cancer viseront à faciliter les échanges sur ces questions en créant un environnement favorable au développement des connaissances, en partageant et en développant des initiatives réussies", détaille l’INCa. L’enjeu est en effet majeur : selon les estimations du Centre international de recherche sur le cancer (Circ), 19,3 millions de nouveaux cas de cancers et 10 millions de décès ont été recensés en 2020 dans le monde. Et d’ici 2040, ces chiffres devraient monter respectivement à 30,2 millions et 16,3 millions. La première réunion de ce G7 Cancer a eu lieu ce mardi 9 mai. A cette occasion, un protocole d’accord a été signé, pour préciser le cadre de cette coopération, ainsi que les actions prioritaires pour les deux prochaines années : les cancers pédiatriques ; les cancers de mauvais pronostic (pancréas/oesophage/estomac et foie) ; les inégalités en matière de cancer ; et la prévention (précancer, programmes de dépistage, détection précoce). Pour cela, diverses actions (conférence, cellule de dialogue, groupes de travail, …) ont d’ores et déjà été proposées. En outre, les actions du G7 Cancer sont organisées autour de trois piliers : - Le FORUM, pour maximiser la coopération sur les meilleures pratiques et le partage d'informations ; - La FACTORY, pour soutenir, développer et mettre en œuvre des programmes de coopération internationale ; - Le PLAIDOYER, pour renforcer la mobilisation internationale dans la lutte contre le cancer. Les décisions du G7 Cancer seront prises sur la base du consensus. Et, pour les deux prochaines années, ce sera l’INCa qui assurera la présidence et le secrétariat du groupe. "Le lancement du G7 Cancer est un objectif de la stratégie décennale de lutte contre les cancers. Nous devons faire face à de nombreux sujets complexes et la coopération internationale est le levier essentiel de progrès. Cet effort de coordination avec nos partenaires doit nous permettre d'accélérer le partage de connaissances et d’expertises. Il nous permet également de mutualiser nos efforts et d'envisager de futures actions et programmes internationaux pour vaincre ensemble les cancers", ont souligné le Pr Norbert Ifrah, président et Thierry Breton, directeur général de l'INCa.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus