L’étude, qui a duré 26 semaines, était randomisée, en ouvert, multicentrique et a été menée dans 71 sites de 9 pays. Les participants étaient des diabétiques de type 2 contrôlés de manière inadéquate par une insuline basale quotidienne ou biquotidienne, avec ou sans médicament antidiabétique et qui ont été assignés de manière randomisée soit vers un bras « icodec » 1 fois par semaine, soit vers un bras « dégludec » 1 fois par jour. Le critère d’évaluation principal était la variation de l’hémoglobine glyquée entre la valeur basale et la 26ème semaine. Il s’agissait d’une étude de non-infériorité où la non-infériorité était atteinte si la variation d’hémoglobine glyquée ne dépassait pas 0.3 points de pourcentage. Entre mars et juillet 2021, 635 participants ont été screenés dont 109 n’étaient pas éligibles ou se sont retirés de l’étude et finalement 526 ont été assignés de manière randomisée soit à l’icodec (263), soit à la dégludec (263). A partir d’une valeur basale moyenne de 8.17 % pour l’icodec et de 8.10 % pour la dégludec, l’hémoglobine glyquée a été réduite de manière plus importante sous icodec en comparaison de la dégludec (7.2 % vs 7.42 %) à la 26ème semaine. La différence estimée entre les traitements est donc de -0.22 point de pourcentage (IC 95 % = -0.37 à -0.08) indiquant donc une non-infériorité et même une supériorité (p = 0.0028). La prise de poids était de 1.40 kg pour l’icodec et de -0.30 kg pour la dégludec, donnant une différence estimée entre les traitements de 1.70 (0.76 à 2.63 kg). Les hypoglycémies étaient aussi peu importantes sous dégludec que sous icodec. Globalement, 61 % des participants recevant l’icodec et 51 % des participants recevant la dégludec ont eu un effet secondaire. Seul un effet secondaire sous dégludec a été évalué comme en relation possible avec le traitement. En conclusion, chez les adultes ayant un diabète de type 2 et traités par insuline, le traitement avec une injection hebdomadaire d’icodec en comparaison d’une injection quotidienne de dégludec montre une non-infériorité et même une supériorité statistique en termes de réduction de l’hémoglobine glyquée après 26 semaines. Cette amélioration est associée à une prise de poids modeste. Les taux d’hypoglycémie sont faibles et non statistiquement différents entre l’icodec et la dégludec.
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