A l’occasion de la rentrée, la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs publie les résultats d’une enquête sur l’installation des futurs kinés qui révèle d’abord que 43% d’entre eux songent à faire des remplacements une fois le diplôme obtenu. 18% ont pour projet d’exercer en libéral en tant qu’assistant ou collaborateur et 14% veulent se tourner vers le salariat.
La majorité des étudiants souhaite travailler en cabinet de groupe ou au sein d’une maison de santé pluridisciplinaire.
D’après cette enquête, 32% des étudiants disent envisager de s'installer dans une autre région que celle de leur formation. Quant à leur lieu de travail, ils sont 28% à vouloir retourner près de là où ils ont grandi. Enfin, 27% disent vouloir prendre leur décision en fonction de leur conjoint(e).
Des Résultats Qui Font Parler : Enquête sur l'Installation des Futurs Kinésithérapeutes
— FFMKR (@_FFMKR) September 7, 2023
L'enquête a provoqué des discussions animées ! Comme promis, nous sommes ravis de partager les résultats de notre enquête auprès des étudiants en kinésithérapie. pic.twitter.com/W2foNXf5C3
Zones sous dotées
Contrairement aux idées reçues régulièrement partagées par les politiques, l’étude de la FFMKR montre que les étudiants ne sont pas réfractaires à se rendre dans des zones sous-dotées. Ainsi, près de la moitié (48%) des étudiants se disent prêts à exercer dans une zone sous-dotée pendant un temps défini en échange de la prise en charge de leurs études. La moyenne la plus plébiscitée est d'un à deux ans (73%). 12% sont néanmoins prêts à y rester plus.
Enfin, 63% des futurs kinés sont intéressés par une aide financière pour les encourager à exercer dans une zone sous-dotée, en majorité pour une durée d’un à deux ans (61%)
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