Dysfonctionnements à l'IHU Méditerranée : les dirigeants de l'institut présentent leur plan d'action
Les nouveaux dirigeants de l'IHU-MI ont présenté aux ministres une première version de la nouvelle feuille de route de l’établissement marseillais. Sylvie Retailleau et François Braun ont réaffirmé leur exigence de voir les 19 recommandations du rapport mises en œuvre sans délai. De cet engagement ferme dépendra la poursuite de l’activité de l’Institut, et celle du financement de l’IHU-MI par l’État.
Les ministres attendent que l'IHU-MI "redevienne rapidement le lieu d’excellence scientifique et médicale qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être". L'établissement devra donc s'engager à renouer avec un management respectueux des personnes et de la réglementation. Restaurer le niveau scientifique international de l’IHU-MI, afin de lui permettre d’être à nouveau reconnu pour la qualité de la science et l’extrême rigueur dans la recherche mais aussi dans le soin devra également être un engagement des nouveaux dirigeants.
Des points d’étape réguliers sont d’ores et déjà prévus avec les deux ministères afin de s’assurer de l’avancement effectif des différentes actions que les acteurs marseillais se sont engagés aujourd’hui à conduire dans les prochains mois.
Entré en fonctions début septembre, le nouveau directeur Pierre-Édouard Fournier avait annoncé la suspension de tous les essais cliniques impliquant la personne humaine, "dans l'attente de la régularisation de la situation". Emmanuelle Prada-Bordenave, conseillère d'Etat et ancienne directrice de l'Agence de la biomédecine, a été choisie le 30 septembre pour remplacer Yolande Obadia, présidente historique de l'institut. Sa nomination a été saluée par les ministres.
[avec AFP]
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