Covid : face à la ruée, il y a désormais des publics prioritaires pour les tests de dépistage

10/01/2022 Par Aveline Marques
Santé publique
La forte circulation d'Omicron, couplée au protocole scolaire et à la réalisation de tests de "réassurance", a fait exploser la demande de tests de dépistage du Covid, contraignant le ministère à revoir sa doctrine. 

Près de 9.5 millions de tests de dépistage du Covid ont été réalisées la semaine dernière. Un record. "L’application du protocole de dépistage réactif dans l’Education nationale, la forte circulation virale dans la population et la réalisation de tests dits de 'réassurance' conduisent à une forte mise en tension du système de dépistage", souligne la Direction générale de la Santé dans un message urgent daté du 7 janvier

Pour éviter "toute situation de saturation", le ministère a adapté sa "doctrine de test", en instaurant notamment une priorisation de l'accès aux tests RT-PCR ou antigéniques en fonction des indications. Sont considérées comme prioritaires : les personnes symptomatiques et contacts à risque ; les personnes disposant d’une prescription médicale ; les personnes ayant un autotest positif (nécessité de confirmer le résultat) ; les personnes dont la réalisation d’un test est obligatoire dans le cadre de l’application des règles aux frontières ; et "dans la mesure du possible", les personnes ayant besoin d’un test pour se rendre à l’étranger. 

En revanche, les personnes qui réalisent un test de "réassurance" ou qui en ont besoin pour leur pass sanitaire ne sont pas prioritaires. 

Par ailleurs, pour les enfants de moins de 12 ans, il est désormais possible de réaliser un prélèvement nasal, même si le prélèvement naso-pharyngé doit rester la référence. 

Le Gouvernement a annoncé ce week-end d'autres mesures pour renforcer les capacités de dépistage, notamment en permettant aux pharmaciens de recruter du personnel pour ouvrir leur propre "petit centre de dépistage" et en autorisant d'autres effecteurs, tels les étudiants en master de biologie moléculaire. 

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

0 commentaire
11 débatteurs en ligne11 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Enquête
Abandon des études de médecine : enquête sur un grand "gâchis"
05/09/2024
15
"Dans cette vallée, le médicobus ne remplace pas le médecin traitant" mais assure "la continuité des soins"
17/09/2024
2
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2
Podcast Vie de famille
Le "pas de côté" d'un éminent cardiologue pour comprendre le cheminement de son fils apprenti chamane
17/05/2024
0
Rémunération
"Les pouvoirs publics n'ont plus le choix" : les centres de santé inquiets de l'avenir de leur modèle...
07/05/2024
5