Élu de l’Isère, Olivier Véran s’est acquitté de son acte citoyen en allant voter, dimanche dernier, en Auvergne-Rhône-Alpes, pour le second tour des élections régionales. Dans cette région, trois listes s’affrontaient à l’issue du premier tour : celle de l’actuel président Laurent Wauquiez pour la droite, de Fabienne Grébert pour la gauche, et de Andréa Kotarac pour le Rassemblement national.
Interviewé par France info, le ministre de la Santé a dévoilé qu’il avait préféré ne pas choisir entre les listes de droite et de gauche et a confié avoir “voté blanc”. “J'ai fait ce choix, je suis allé voter en citoyen, mais je ne me suis pas prononcé entre l'extrême gauche et la droite extrême”, a expliqué l’ancien élu socialiste, qui se dit aussi “très opposé au concept d’alliance entre la gauche et l’extrême gauche”. Pour cause, Fabienne Grébert représentait, au deuxième tour, les listes EELV, PS, LFI et PCF.
“J'avais le choix entre la droite dure de Laurent Wauquiez, que j'ai affronté pendant six ans à la région, donc je ne pouvais décemment pas voter pour lui. Et la gauche dure d'une candidate écolo très alliée à La France Insoumise”, s’est-il justifié au micro de France Info, précisant qu’il venait, lui, d’une “gauche modérée”. Le président sortant, Laurent Wauquiez, s’est finalement imposé et a été réélu avec 54,6% des suffrages.
[avec le Figaro]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus