Alors que les vacances d’été approchent, les agences régionales de santé ont reçu pour consigne de préparer leur “plan de continuité d'activité" en matière de dépistage et de vaccination contre le Covid-19. L’objectif ? Anticiper la demande estivale et garantir une offre suffisante, en tenant compte des congés des soignants et de la volonté de certains élus de récupérer les locaux mis à disposition. Ainsi, en Île-de-France, entre le 5 juillet et le 29 août, "l'offre vaccinale devrait être maintenue à hauteur de 82% des capacités d'injections et de 77% du nombre de centres", fait savoir l’agence. L’ARS francilienne précise en revanche que l’ajustement ne sera pas le même dans tous les départements de la région, car en Seine-Saint-Denis 100% des centres devraient rester ouverts pendant l'été". La proportion va ensuite en décroissant dans le Val-de-Marne et le Val-d'Oise (85%), en Seine-et-Marne (74%), dans l'Essonne (73%), à Paris (70%), dans les Hauts-de-Seine (62%) et enfin dans les Yvelines (42%).
Maintien du dépistage En parallèle, la démarche "d'aller-vers" va se poursuivre avec des "opérations spéciales" ciblant des "espaces très fréquentés" comme la Canopée des Halles au coeur de la capitale, mais aussi des "populations particulières" (étudiants, femmes enceintes, chauffeurs-livreurs), ou encore des "publics précaires" (travailleurs migrants, bidonvilles). Même chose côté dépistage, avec des "actions spécifiques" prévues "sur des aires d'autoroute" et l'utilisation de 315.000 autotests dans des "secteurs à risque" comme les hôtels, campings ou bases de loisirs. [avec AFP]
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