Dans la Marne, le vaccin de Pfizer désormais accessible aux médecins de ville
“C’est une victoire pour les médecins et pharmaciens marnais qui n’avaient de cesse de réclamer une évolution du protocole de la vaccination depuis plusieurs semaines”, écrit le quotidien L’Union. Les médecins libéraux marnais ont obtenu gain de cause : ils peuvent désormais, à compter de ce lundi, injecter le Pfizer au cabinet. Cette décision a été prise “après plus de 4 mois de discussions avec la direction territoriale de l’Agence régionale de Santé de la Marne”, détaille l’UFML-S dans un communiqué daté du 19 juin. C’est la veille que la décision a été entérinée par le préfet. L’argument des praticiens libéraux : toucher ceux qui, parmi leurs patients, refusent de se rendre dans un centre de vaccination ou n’ont pas les moyens de le faire, aller vers leurs patients les plus fragiles.
“Doctolib et compagnie, l'ordinateur, le Smartphone ne sont pas les outils qui sont utilisés par ces patients. Il faut leur trouver une solution plus humaine, commente Thierry Vermeesch, vice-président de l’UFML-S, par voie de communiqué. De plus nos patients sont souvent réfractaires à la vaccination. Nous pouvons les convaincre, si on nous laisse les clés et si on nous donne les outils. Nous nous sommes battus, nous avons convaincu nos collègues médecins, pharmaciens de terrain avec l'aide de la Plateforme Territoriale d Appui aux professionnels de santé de la Marne. Et les élus nous ont fait confiance pour utiliser au mieux le vaccin Pfizer. Dès aujourd'hui, nous allons pouvoir enfin faire notre métier pour le bénéfice de nos patients éloignés des centres de vaccination". Le syndicat demande à ce que cette action soit étendue à l’ensemble du territoire. Vers une généralisation ? Si l’initiative est pour l’instant restreinte au département de la Marne, elle pourrait se généraliser. Lors d’un point presse, mardi 15 juin, le ministère de la Santé a déclaré que “pour l’instant, Pfizer est très bien utilisé en centre, mais on ne s’interdit pas du tout de le mettre en ville, et même on anticipe de le mettre en ville à la rentrée de l’automne”. À cette occasion, l’avenue Duquesne a aussi fait savoir que les médecins pourront bientôt avoir la liste de leurs patients non vaccinés contre le Covid-19, ce qui permettra de “faciliter les opérations d’ ‘aller vers’’. [avec L’Union]
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