Plus de reconnaissance de leur spécialité et des hausses de salaires. Voici ce que demandent les infirmières anesthésistes qui se mobiliseront le 17 mai prochain. La CGT-Santé a annoncé avoir déposé un préavis de grève, quelques jours après celle des services de réanimation.
L’ensemble des agents des hôpitaux publics et privés sont appelés à se mobiliser en cette journée pour réclamer, entre autres, “l’arrêt de toutes les fermetures de lits, de services, d’établissements et d’hôpitaux”, mais aussi “l’arrêt des plans d’économie”, entraînant des suppressions de postes.
Mais ce sont en particulier “les salariés et étudiants infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat (Iade) et sages-femmes anesthésistes” qui sont appelés à faire entendre leur voix ce 17 mai, peut-on lire sur le préavis adressé au ministre de la Santé.
Ces professionnels demandent “une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession à hauteur de leur niveau de formation, d’autonomie de pratique et de responsabilité professionnelle”. Mais aussi “le respect du cadre réglementaire leur accordant des compétences exclusives et une priorisation pour la composition des équipages Smur”.
Ce mardi, le syndicat national des infirmiers anesthésistes, principale organisation de la profession (qui compte environ 10.000 Iade en France), a été reçu par Olivier Véran. Dans un communiqué, le syndicat a indiqué que le ministre attendait un rapport commandé à l’Inspection générale des affaires sociale (Igas), prévu pour juillet.
La CGT-Santé prévoit une journée d’action plus large le 15 juin prochain qui devrait concerner l’ensemble du secteur de la santé. [Avec AFP]
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