L'IVG médicamenteuse autorisée à domicile jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée
Comme au printemps, l’accès à une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse à domicile est à nouveau étendu jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée pendant le confinement. "Le confinement ne fera pas passer au second plan nos valeurs fondamentales. L'accès à l'IVG est un droit inaliénable, synonyme d'émancipation et de libération pour les femmes”, ont assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran, et la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, dans un communiqué publié ce lundi 9 novembre. Afin de “prévenir les éventuelles difficultés d’accès à l’IVG, conséquences à la fois de la forte mobilisation de notre système hospitalier et de la limitation des consultations qui y sont réalisées”, le Gouvernement a réautorisé l’accès à l’IVG médicamenteuse à domicile jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée, contre 7 semaines en temps normal.
[COMMUNIQUÉ]
"Le #confinement ne fera pas passer au second plan nos valeurs fondamentales. L'accès à l'IVG est un droit inaliénable, synonyme d'émancipation et de libération pour les femmes. Le @gouvernementFR garantit son accès sans entrave et en sécurité"@olivierveran pic.twitter.com/KKcBju1XVo— Élisabeth Moreno (@1ElisaMoreno) November 9, 2020
Ainsi, comme lors du premier confinement au printemps dernier, l’ensemble des consultations nécessaires aux IVG médicamenteuses pourront être réalisées sous forme de téléconsultations avec le médecin ou la sage-femme, indique un arrêté publié ce dimanche au Journal officiel. Le médecin ou la sage-femme devra transmettre “une copie de la prescription à la pharmacie” désignée par l’intéressée, qui pourra se voir délivrer le médicament. Le texte précise qu’une téléconsultation de contrôle devra être réalisée dans les 14 à 21 jours qui suivent.
Alors que de nombreuses associations, dont le Planning familial, s’étaient inquiétées des difficultés d’accès à l’IVG lors du premier confinement, Olivier Véran et Elisabeth Moreno ont encouragé “l’ensemble des médecins en ville et les sages-femmes libérales à s’engager dans le maintien des IVG médicamenteuses”. Ils ont par ailleurs demandé aux établissements de santé “d’assurer la continuité des IVG instrumentales.”
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